L’Hôtel des Arts à Toulon présente l’exposition « Intérieurs modernes, 1920-1930 », sous le commissariat de Marie-Ange Brayer, conservatrice en charge de la collection design au Centre Pompidou.
Cette exposition présente les chefs-d’œuvre de la collection design du Centre Pompidou, retrace l’aventure de la modernité en France dans les années 1920-1930 à travers la révolution de l’intérieur domestique.
Plus de 50 créateurs, parmi lesquels Charlotte Perriand, Eileen Gray, Robert Mallet-Stevens, Pierre Chareau, Le Corbusier, Jean Prouvé, et plus d’une centaine d’objets de design sont présentés.
Cette exposition retrace les différentes facettes de l’intérieur moderne en France : son héritage des arts décoratifs, l’esthétique de la machine, la quête de confort, le rôle de la lumière et de la couleur, qui transforment les intérieurs et ouvrent sur de nouvelles manières d’habiter l’espace domestique. Parmi les pièces exceptionnelles de cette exposition, citons le lampadaire La Religieuse (1923) et le bureau pour Robert Mallet-Stevens (1927) et les objets de mobilier pour la Maison de verre (1928-1931) de Pierre Chareau ; la Table extensible (1927) et le Studio-Bar (1930) de Charlotte Perriand ; le Fauteuil Grand Confort (1928) de Le Corbusier, Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand ; le mobilier d’Eileen Gray pour la villa E1027 (1926-129) ; la Table éclairante de Djo-Bourgeois (1930), les bureaux d’André Lurçat, les luminaires de Jacques Le Chevallier, ou encore, le fauteuil de grand repos (1930) ainsi qu’un ensemble d’objets de mobilier conçus pour le Sanatorium de Janville (1937), en Haute-Savoie, de Jean Prouvé. Tapis de Jean Burkhalter ou d’Elise Djo-Bourgeois, tissus d’Hélène Henry, objets décoratifs de Jean Dunand, Paul Bonifas ou encore de Raoul Dufy, ainsi que les planches en couleur du Répertoire du Goût moderne (1929-1930), nous immergeront dans ces intérieurs modernes, où le décoratif n’a pas été non plus banni.